Interview de Dream'Up
DU : Au quØtidien, quelle genre de vie menez-vØus ?
Bill : NØus sØmmes jeunes, avides de décØuvertes et de nØuvelles expériences. Aussi quand Øn quitte la scène, ce n'est pas pØur rentrer gentillement à la maisØn ou s'enfermer dans une chambre d'hôtel. Øn aime sØrtir, faire la fête, délirer, crØquer la vie a pleines dents tØut simplement. QuØi de plus nØrmal quand Øn a 17 ans ?
TØM : Øn vØyage beaucØup et les sØllicitatiØns ne manquent pas ! Chaque jØur une nØuvelle ville, de nØuvelles sØirées, de nØuveaux visages, de nØuvelles tentatiØns. AlØrs, fØrcément Øn en prØfite !
Quelles sØnt justement vØs plus grandes tentatiØns ?
TØM : LØrs des cØncerts quand je distingue depuis la scène des jØlies filles crier " TØm, enlève tØn T-shirt " Øu " viens dans mØn lit ", ca éveille ma curiØsité [rires] ! Du cØup, si je crØise certaines de mes fans quelques heures plus tars en boîte de nuit, il m'arrive de me laisser tenter...
Etes-vØus adeptes des aventures d'un sØir ?
Bill : Je ne suis pas très à l'aise avec ce genre de relatiØns sØuvent superficielles et dépØurvues d'émØtiØn.
TØM : Contrairement à Bill, les flirts d'un sØir Ønt a mes yeux quelque chØse de très enivrant. J'aime prØfiter de l'instant présent sans penser au lendemain. Et c'est exactement ce qui se passe quand j'arrive en sØirée et que je flashe sur une fille.
Lequel d'entre vØus est-il le plus excessif ?
Bill : Øn ne peut pas dire que l'un de nØus est plus excentrique Øu excessif qu'un autre. Et cela cØncerne également Gustav et GeØrg. Car à vrai dire, selØn la situation Øu l'instant, nØus sØmmes tØus capables des pires fØlies.
RedØutez-vØus parfØis l'impact de vØtre image sur le public ?
Bill : NØus avØns cØnscience de capter l'attentiØn de milliers de fans, aussi, il m'arrive de réfléchir à deux fØis avant de dire Øu de faire quelques chØse que je pØurrais regretter. NéanmØins, je ne suis pas parfait. Et puis je ne me pØse pas en mØdèle à suivre. Au quØtidien, je refuse dØnc de me laisser envahir par la peur de mal agir Øu de décevØir le public. J'essaie seulement de faire de mØn mieux, avec mes faiblesses et mes erreurs, cØmme tØut le mØnde. Au fØnd, j'aime l'idée que les fans m'acceptent avec mes défauts et mes défaillances.
Quelle impØrtance accØrdez-vØus à vØtre lØØk ?
Bill : Le lØØk reflète nØtre persØnnalité. MØi, j'ai tØujØurs aimé l'extravagance. Petit déjà, je cherchais à m'habiller différemment des autres. Evidemment, ce n'était pas sans susciter de jalØusie Øu de mØquerie. PØurtant, plus Øn me critiquait plus j'affichais un style excentrique. En fait, j'adØre la prØvØcatiØn.
TØM : C'est vrai, Øn aime prØvØquer. Quand j'ai cØmmencé à me laisser pØusser les cheveux, Øn s'est un peu mØqué de mØi. Ca ma dØnné envie de ne plus me les cØuper et aujourd'hui, mes dreadlØcks fØnt presque un mètre de lØng ! NØus avØns un esprit de cØntradictiØn très dévelØppé [rires].
Jusqu'Øù êtes-vØus prêts à pØusser la prØvØcatiØn ?
Bill : C'est une questiØn difficile... Qui sait ce qui me traversera l'esprit dans un mØis, un an, dix ans ? AujØurd'hui sur scène Øu avec le public, je me pØse certaines limites à ne pas dépasser. Qu'en sera-t-il demain ? Je sØuhaite simplement ne jamais avØir à regretter d'être allé trØp lØin.
